Arrêté portant limitation de certains usages de l’eau

Mis à jour le 25/07/2022

La vague de chaleur qu’a connu le département a accéléré la baisse généralisée du débit des cours d’eau.
Compte tenu de cette situation, en application de l’arrêté cadre sécheresse, Valérie HATSCH, préfète de l’Allier a décidé de prendre des mesures de restriction des usages de l’eau après consultation par voie électronique des membres du comité départemental de l’eau.

Le bassin versant du Sichon est placé en crise. Les débits constatés sur ce bassin versant sont particulièrement faibles. Les bassins versants de la Bouble et du Boublon, de l’Oeil et de l’Aumance et du Cher en amont de Chambonchard sont placés en alerte. Les autres bassins versants du département sont placés en vigilance. Une carte départementale présentant la situation des différents bassins versants est annexée au présent communiqué de presse. L’arrêté préfectoral portant limitation de certains usages de l'eau dans le département de l'Allier sera affiché en mairie, consultable sur le site www.allier.gouv.fr et publié au recueil des actes administratifs de la préfecture.

Sur les bassins versants placés en vigilance, l’ensemble des usagers et acteurs économiques sont invités à adopter un comportement écoresponsable et à éviter toute forme de gaspillage de l’eau.

Sur les bassins versants de la Bouble et du Boublon, de l’Oeil et de l’Aumance, du Sichon et du Cher en amont de Chambonchard, l’arrêté préfectoral fixe des restrictions d’usage de l’eau à compter du samedi 23 juillet 2022. Ces restrictions sont détaillées par usage et par type d’usager dans le tableau annexé au présent communiqué de presse.

En fonction de l’évolution de la situation hydrologique, les mesures de restriction pourront être étendues et/ou renforcées dans les prochains jours.

D’une manière générale, la préfète rappelle à tous que l’eau est une ressource limitée qui doit être économisée.

Ces mesures de restriction visent à diminuer la pression de prélèvement sur les bassins concernés. Des contrôles seront donc effectués par les services de police de l’eau et l’office français de la biodiversité.